- TOTOXS a écrit:
- non non c'est un quatre cylindres en ligne .... j'ai vue le moteur
et c'est pas le même cadre que ta photo !!!
C'est un 400 CBX, j'ai eu l'occasion de rouler là-dessus , presque un 2 temps
Je cite:
5 ans après la fin de la commercialisation de la CB 400 Four, soit en 1982, Honda remet le pied à l'étrier des petits multi-cylindres avec la CBX 400 Four (merci au permis A2 qui autorise la conduite de machine jusqu'à 400 cc). Contrairement à d'autres constructeurs, la machine est conçue dès l'origine pour être un 400 cc et non pas une 500 ou une 550 dégonflée. La machine est donc particulièrement homogène. La version CBX 550 est extrapolée de la CBX 400.
La machine est déclinée en deux versions : la F et la F2. La base des deux machines est commune, mais la F2, dans la même lignée que les CBX 1000 Prolink et CB 900 Bol d'Or, est équipée d'un haut de carénage. La Fé est également la machine qui sera retenue pour participer au challenge Honda.
A l'exception de la cylindrée, la CBX 400 n'a rien à voir avec la CB 400 Four. Le moteur est résolument moderne avec son double arbre à came en tête. De plus, il est franchement super carré. C'est également, une des premières machines commercialisée avec 4 soupapes par cylindres (c'est n'est pas encore la morne). Ces caractéristiques lui permettent de délivrer une petite cinquantaine de chevaux, mais au régime impressionnant (pour l'époque) de 11 500 tr/min. Malgré beaucoup de bonne volonté, le moteur, comme beaucoup multi cylindre de cette cylindrée ne commence à vivre qu'au délà de 6 000 tr/mn. Le moteur est compact : comme sur la CBX 1000, l'alternateur et l'allumage sont reportés derrière les cylindres.
Du point de vue partie cycle, on pourrait penser que Honda a voulu faire des économie avec les freins en revenant au bon vieux frein à tambour. Détrompez vous, la machine est équipée d'un disque avant et arrière de type "Inboard". Ce système est utilisé pour la première fois sur cette machine, avant d'équiper d'autres machines de la marque (VT 500 E et la VF 400 F). Il est basé sur le logement du disque dans le moyeu de la roue. De cette manière, le freinage a sous la pluie autant de mordant que sur le sec, le disque en fonte étant théoriquement à l'abri de l'eau. Celui-ci est fixé non pas en son centre comme sur les autres motos, mais en trois points situés sur sa périphérie.
Toujours au titre de la partie cycle, la fourche, à assistance pneumatique, est équipée, comme beaucoup de machines de cette époque, d'un système anti-plongée qui permet d'éviter les changements d'assiette trop important lors des freinages.
En terme de finition, la machine est attirante. Le tableau de bord est la copie de celui de la CBX 1000 Prolink, l'échappement torturé mérite le détour à lui seul (le trajet torturé des pots favorise le couple et la souplesse à bas régime). Les reposes-pieds, pédales de freins et sélecteurs de vitesse, ainsi que les demi-guidons sont en dural forgé.
La machine sera commercialisée 4 ans. A partir de 1984, seule la version FII équipée d'un haut de carénage est disponible.
Je crois bien savoir encore où y'en a une qui traîne mais pas sur