Patrick Gras, ici nommé cacajou

Bonjour à tous

On l'ignorait : nous avons, dans nos rangs, un doué du clavier.
Il a fini par laisser échapper l'existence de son don.
Il a certainement crû que ça passerait plus ou moins inaperçu.
Que nenni !
Ce qu'il écrit se trouve (gratos) là :

http://www.lulu.com/shop/search.ep?type=&keyWords=patrick+gras&x=10&y=12&sitesearch=lulu.com&q=

N'oubliez pas de venir ici lui donner votre avis.

O.
(Je précise que j'ai son accord pour écrire ce sujet)

Il serait incorrect de ma part de ne pas commenter l'initiative de Olidelac.
Tout d'abord, un grand merci à tous ceux qui me lisent.
Respectueux des règles de ce forum, que je remercie d'accepter cette parenthèse hors sujet moto, je ne cherche pas l'appât du gain.
Simplement vos commentaires, avis et critiques dans le but d'améliorer ma syntaxe narrative. N'hésitez pas dans vos propos. Je les accepte d'avance.
Bien amicalement.
Patrick GRAS ( cacajou)

Je viens de recevoir les bouquins Je voulais en faire la lecture de mes vacances mais vais-je pouvoir patienter ? ? ?

Au moins , Lulu.com est sérieux dans ses livraisons. j'espère que tu n'en sera pas addict au point de délaisser tes loisirs de vacances.
Si mes écrits te plaisent vraiment, je ne suis pas contre un peu de communications vers tes proches.
Bonne lecture.

Ouf ! C'est les vacances Je me suis déjà délecté de quelques "Mésaventures" qui nous entraînent dans des univers à chaque fois inattendus. Je n'avais pas voulu visualiser tes écrits sur internet pour pouvoir découvrir les livres, je suis vielle classe et tenir un bouquin dans les mains n'a pour moi rien à voir avec le fait de se tenir devant un écran.

Attention, je n'ai rein contre internet, HEIN !

Merci Daniel.
Tu as raison. Bernard Pivot a dit: Entendre craquer un livre neuf à l'ouverture, c'est irremplaçable.
Mais à l'époque on ne parlait pas encore des tablettes.

Bonnes vacances.

Depuis toujours, je crois, je lis en flânant dans le texte, sans me contraindre à suivre les lignes.
C'est peut-être frustrant pour l'auteur qui s'est évertué à dérouler son histoire, mais quand le lecteur (que je suis) trouve du plaisir à cette promenade, c'est que l'auteur a mis du talent dans son histoire.

Je n'ai pas lu tout ce que cacajou propose, et, avec ma façon de lire, j'en ai pour longtemps, mais j'ai déjà passé des moments bien agréables dans sa littérature !

O.

Bonjour,

Dans un MP, l'auteur Patrick Gras m'écrit (ben ouai, je me la pète d'être en liaison directe avec l'auteur) :
« ... Ça me fait penser aux personnages de mes bouquins. Moi je les visionne très bien. Mais le lecteur, ce n'est pas sûr. »

Mais, bien sûr que si, que le lecteur se fait une idée des personnages !
Il se fait aussi une idée du décor, et d'un tas de choses qui ne sont pas écrites.
C'est bien pour ça que, quand un bouquin fait un film, certains disent être déçus. C'est parce qu'ils ne retrouvent pas dans le film tout ce que eux avaient imaginé.

Je propose une sorte de test.
On lit la toute petite histoire « Elle » du livre « Mésaventures » (pages 11 à 15. Il y en a pour 2 minutes, c'est écrit très gros).
Et puis, on vient dire ici comment on voit le personnage de « Elle », à quelle personne connue elle nous fait penser, à quel personnage de film...
Et enfin, puisqu'on a l'auteur sous la main, on lui fait désigner un vainqueur, celui qui se rapproche le plus de sa propre idée...

Je commence.
Voilà comment je vois « Elle » :


O.

Edit : évidemment, cacajou n'a pas le droit de jouer.

Je suis entièrement d'accord avec toi Olidelac, chaque lecteur se construit ses propres images des personnages et des lieux dans lesquels ils évoluent et c'est bien le cas dans les livres de Cacajou, que les personnages évoluent confinés dans une pièce ou dans les grands espaces...

D'accord aussi pour la déception souvent remarquée à la sortie d'un film issu d'un bouquin, puisqu'il devrait y avoir autant de films que de lecteurs. Et c'est bien pour ça également que les livres et la lecture sont irremplaçables pour le développement de l'imagination car tout n'est pas formaté pour être consommé de façon passive.

Je me prête au jeu de "ELLE" et ma vision reflète tout a fait ce que je viens d'écrire parce que c'est plutôt une silhouette du genre Mme Doubfire qui me vient à l'esprit.

Il y a parfois quelques exceptions. Celles ou l'auteur est présent sur le tournage. Comme la ligne verte ou Un sac de billes. Les personnages sont presque identiques à leurs descriptions.

''Elle'' me fait penser a mon ex belle mére si en plus elle a un sosie

william a écrit:

''Elle'' me fait penser a mon ex belle mére si en plus elle a un sosie

Généralement, le sosie de ce qu'était l'ex belle-mère, c'est ce qu'est devenue l'ex femme !

O.

Olidelac a un sens de l'observation très développé.

olidelac a écrit:

william a écrit:

''Elle'' me fait penser a mon ex belle mére si en plus elle a un sosie

Généralement, le sosie de ce qu'était l'ex belle-mère, c'est ce qu'est devenue l'ex femme !

O.

C'est souvent vrai oui , et c'est our ça que c'est l'ex

Il y a des belles-mères belles et gentilles. La mienne par exemple.

moi j'ai cru que tu connaissais mon ex mienne en te lisant

Allez avoue , la tienne lit le forum des fois hein ?

non, non ..

Il faut lire les livres de Cacajou, ce sont des romans "vivants" qui vous entraînent immanquablement dans le tourbillon des énigmes qui s'enchaînent. Bravo Cacajou

bien sûr que j'ai lu les livres de mon pote cacajou
et je vous conseille d'en faire autant , le côté agréable de ce forum c'est qu'on y rencontre des gens qui ont du vécu , dont la passion ne se limite pas qu'à la moto,
de temps en temps, ça fait du bien bien de "béquiller" la moto .

tout ça pour dire que "elle" elle me fait penser à elle :

cacajou a écrit:

Il y a des belles-mères belles et gentilles. La mienne par exemple.

Ces romanciers sont capables d'inventer de ces trucs !
(A mon avis, là, il s'entraîne pour son prochain roman de fiction.)

O.

C'est intéressant de savoir comment le lecteur imagine le personnage. il est vrai que dans le cas présent, je ne me suis pas attardé sur les détails. Ce qui ne facilite pas l'approche.
Une photo de la belle-mère de William serait plus réaliste. Je blague.
Ma propre vison de "elle" se rapprochant plus d'un mélange de celle de Mondialen et de Edenrocker. Peut-être à cause des "cheveux grisonnant" cités dans le texte.
Mondialen ( que je remercie d'avoir usé de son temps pour me lire) m'a fait parvenir un MP très détaillé de ses critiques. Lesquelles m'ont très agréablement surpris. MP que je ne peux diffuser ici sans son accord préalable.
Merci encore à tous d'avoir pris connaissance de mes modestes écrits.
Le cacajou fou.

J'ai fait part de mes" critiques" à Cacajou en MP et avec son accord voici ce que je lui ai écrit.

Bonjour Patrick,

Comme tu le sais j'ai profité des vacances pour me délecter de tes écrits et comme je le pressentais je n'ai pas été déçu par mes lectures.

Les récits courts, et donc forcément très précis des "Mésaventures" mettent en valeur (pour moi) les hasards de la vie qui ne sont peut-être pas vraiment des hasards. Pourquoi certaines gens sont amenées à se rencontrer, dans quelles circonstances, par l'intermédiaire de telle autre personne ? Souvent on dit : "le monde est bien petit" alors que des milliards d'humains, que nous ne rencontrerons jamais, peuplent la planète. Quelquefois on croit détenir la vérité alors qu'un événement fortuit va nous conduire à changer radicalement notre perception des choses ou des personnes concernées et on se dit qu'en fait on ne détenait pas LA vérité mais seulement une vérité. Cela me fait penser à : Mourir pour des idées – G. BRASSENS.

La recherche de ses racines de L'arbre de papier nous (me) fait pénétrer de plain-pied dans le registre des relations compliquées entre personnes proches, les non-dits, les tabous et bien sûr la quête obsessionnelle de savoir d'où l'on vient du pourquoi on est là. Ici encore les rencontres improbables nous conduisent à un imaginaire de lieux et de personnages qui construit peu à peu le fil du roman riche en rebondissement.

Les cent arpents m'ont emmené très facilement dans les terres que j'imagine arides de ce monde rural de l'entre-deux guerres manquant cruellement de bras masculins après la grande boucherie. Période pendant laquelle tout le monde ne dansait pas le Charleston ! Je vois cette maison près du champ de la Jeanne et le cabanon de pierres sèches. Je sens cette ambiance de secret de famille dans ces contrées où les habitations sont dispersées autour des hameaux ou de quelque village, ce sentiment de jalousie exacerbée par la famine et la suspicion, la méfiance envers celui qui n'est pas d'ici etc…

Que dire de Haine viscérale sinon que là aussi on va d'énigme en énigme avec une envie d'avancer dans l'histoire interrompue. Le dénouement est inattendu (ou alors je suis un grand naïf) et l'épilogue aide à refermer le livre en resituant de façon paisible les personnages attachants de ce roman. Là aussi il serait intéressant de demander à chaque lecteur de faire un plan du château avec l'emplacement des escaliers extérieurs, des chambres de couleur, du marais, du puits, de la tour cachot. On aurait certainement autant de plans que de lecteurs.
J'ai adoré les précisions de type mécanique dans chaque récit et notamment dans Haine viscérale avec la 1000 HRD, la R8 et la mini Cooper. Adoré également "Jacques ignorant les regards obliques des passants" et tu sais bien pourquoi !

Voilà résumées mes impressions après lecture de ces quatre livres. La construction d'un roman m'a toujours épaté et je me demande encore comment naissent les personnages. Tu as un intérieur riche et tu arrives à le traduire par l'écriture, bravo.