Bonjour
En partant à Nogaro, pour la dernière épreuve Promosport de la saison (1 et 2 septembre 2018), j'avais vraiment l'intention de faire un super compte-rendu, bien complet et bien illustré, style MacPepR, avec les essais, les qualifs, les courses, les copains, la mange...
J'avais bien commencé : au départ, première photo sur le stock d'eau prévu pour les trois jours du pilote.
Pour l'assistant, l'eau du robinet convient, mais pour le pilote, il faut un savant dosage d'eau plate et d'eau salée, avec une certaine quantité de certains sels, des bulles d'une grosseur bien précise...
Le campement de notre petit groupe : 6 CB500 : la 77 de Théo, la 100 de Pierre, la 22 de Corentin, la 37 de Romain, et les deux violettes (il ne faut pas dire « rose », ça les agace) des frères Benjamin et Pierre.
Question mange : point de baeckeofe, de confit ou de cassoulet, mais des glacières pleines de barquettes de salades diverses, de farfalles pré-cuites, de tranches de poulet... et, entorse à l'austérité, de quelques boîtes de soda pour le réconfort.
Peu de monde dans l'enceinte du circuit : les parkings sont presque vides, y compris celui des motos des visiteurs, habituellement bondé.
Il faut dire que la Direction du circuit n'est peut-être pas étrangère à cette ambiance :
- interdiction (que j'ai honteusement détournée) à tous les participants d'entrer avec une voiture particulière, y compris sur l'ancien parking (à 1 km des installations),
- interdiction aux participants qui n'avaient pas retenu un box (ça fait des roros !) de s'installer sur le nouveau parking (à proximité des installations),
- chiottes payantes (possibilité d'accès illimité pendant la durée du we en achetant (encore des roros) un bracelet jaune fluo = les chiasseux ne pouvaient pas passer inaperçus),
- et pour finir une seule journée d'essais libres, au lieu des deux sur les autres circuits.
Egalement, beaucoup moins de pilotes que pour les épreuves précédentes :
- il manque ceux qui trouvent que Nogaro est loin.
Pas forcément loin de quelque part ou loin de quelque chose, mais simplement « loin ».
Quand on va à Nogaro, d'où qu'on parte, même si comme moi c'est de 150 km, on trouve que Nogaro, « c'est loin ».
- il manque ceux qui avaient mal évalué leur budget en début de saison et qui ont dépensé tous leurs sous avant la fin de la saison.
- il manque quelques blessés de la saison qui n'ont pas envie de s'en mettre une couche supplémentaire.
- il manque ceux dont les mécaniques sont fatiguées et qui n'ont plus la possibilité de leur refaire une jeunesse, soit par faute de temps, de moyens, ou par manque d'envie de s'engager une fois de plus dans les péripéties des réparations sous contrôle parce que leur moteur a été scellée à la suite d'une bonne performance.
Pierre a eu du mal avec cette partie du règlement en cours de saison : il a fait les courses de Pau, du Mans et de Magny-Cours sans pouvoir intervenir efficacement sur la boîte, et il n'a fini par avoir sa moto en presque bon état que pour Nogaro (et encore, avec un gros manque de puissance).
- il manque enfin ceux qui ne courent tout au long de la saison que pour la course et pour lesquels une dernière course ne changerait plus rien à leur classement.
Par contre, dans chaque catégorie, la dizaine de ceux qui courent pour gagner une des premières places au classement général est au complet, et chez ceux-là, c'est plutôt bouillant, voire agressif : on sent bien qu'il y a des intérêts financiers ou des perspectives d'avenir en jeu chez ceux-là.
Compte tenu de la relative poussivité de sa bécane, Pierre a réussi une bonne qualif (8e) et deux bonnes manches (9e et 10e).
Sur la saison, n'ayant participé qu'à 6 épreuves sur 8, et quelque peu trahi par la mécanique sur 4 des 6 épreuves qu'il a faites, il termine 10e au général : pas mal… il a droit de se reposer.
De courte durée, le repos.
Les cogitations reprennent vite.
Analyse des données de l'Alfano
Théo et Pierre échafaudent des projets d'endurances pour l'automne. Ils ont déjà trouvé leur nom d'équipe : « LA THE-IERRE »
Et pour la saison prochaine, il va falloir étudier très sérieusement la préparation de la mécanique, point le plus faible de la saison 2018.
Il n'a pas fini d'être dans ses pensées, le petitou…
Et moi, je relirai la notice de l'APN.
O.