Bon, j'y vais de mon compte rendu de ce WE assez morose pour pas mal d’entre nous.
A propos, Vincent est le seul à n'avoir connu aucun soucis, sur les deux manches....
Est-ce lui qui a marabouté le groupe ?
Démonstration : 1ère manche, je termine devant lui, seconde manche je ne dépasse pas le 1er virage du tour de chauffe.... C'est pas une preuve ça ???
Bon, Bref, on va encore m'accuser de médisance...
A cause du boulot, j'arrive à MC vendredi à 16 h avec la RDTZ que l'on a testé la semaine précédent et que l'on espère avoir réussi à fiabiliser (on a changé les pots, l'essence, modifié les réglages de l'allumage, augmenté la taille des gicleurs, décomprimé le moteur...), qques minutes avant la séance d'essai.
Je saute sur ma moto de l'année dernière qui nous sert de mulet, et qui m'attend.
Au bout de 3 tours, plus de 6è vitesse. J'arrête avant de casser suite à un sur régime.
2è séance avec la RDTZ, trop riche de partout, mais tt va bien. A la suite d'un bruit suspect, fin de la séance, plutôt positive ( à l'ouest en pilotage, car 3 serrages en 4 sorties m'ont un peu traumatisé...
).
Lendemain, essais chrono
La cata, ce n'est plus la même machine, elle ne prend plus ses tours, impossible de dépasser 8500...., bref, l'horreur.
Pour arranger le tout, je perds mon repose pied à l'entame du 3è tour. Je ne suis pas qualifié avec un tour (sur 2!) en 2'30.
Et je dois rentrer à Paris d'urgence... Je remballe où.... ????
JLS me propose de regarder la machine pour comprendre ce qui a pu se passer en 24h, et de filer.
Je lui laisse la bécane et je pars.
J'aurais fait moins d'une vingtaine de tours (hors rodage),en additionnant Carole et MC, avant la course avec ma nouvelle machine... Je cogite pas mal sur la route en rentrant à Paris
Entre temps, Alex me confirme que je suis repêché en vintage, ce qui tombe bien la course étant à 10h dimanche, je pourrais la faire.
Je reprends la moto dimanche matin. JLS avait refait la masse, mis des bougies neuves, vérifié l'allumage à la strombo..... ( gd merci à lui...)
A priori, un pb de masse, sans certitude absolue.
Bref, je prends le départ plutôt tendu, de la dernière ligne, mais tout se passe bien. J'en remonte un paquet de 10 au premier virage, au 2è tour, je dois être 10, au 4e tour, 5, avec Vincent en ligne de mire.
Je le remonte, le double et à partir de là, je me déconcentre complètement. Le pilotage, déjà peu académique, devient du grand n'importe quoi. C'est simple, je n'arrive plus à tourner (enfin, presque...)
PLE me repasse et s'enfuit, Vincent aussi, mais je le colle, je me reconcentre (un peu) le dépasse au moteur (pour être honnête, pour la 1è et dernière fois
) dans le dernier tour (Au passage je le gène,
mea maxima culpa, dans sa bourre pour la première place de la catégorie Vintage :21509: ).
Cylindres à trous qui puent, 1, motoculteurs, les rouges, les jaunes, les verts..., même survitaminés, 0 :21508:
Bilan : 7è, 2,17 meilleur tour et la banane. La moto a bien le potentiel qu'on imaginait... (moi, c'est plus aléatoire !).
Je fais le plein et dodo, (entre le réveil à 5 du mat, et les émotions, un petit coup de pompe légitime...)
.
On vérifie qd même que rien n' a bougé, notamment l'allumage : RAS, bougies assez grasses (j'ai fait un arrêt carbu), je passe en 390.
2è manche, on attend trois plombes en pregrille, je constate que le carbu dt semble se vider par le trop plein, mais bon.
tour de formation, et tout de suite, je me rends compte que le moto ne fonctionne pas comme le matin, mais plutôt comme lors des essais chrono.
tour de chauffe, impossible de dépasser 5000 t/m, j'insiste pas, on remballe.
A priori, Bougie perlée, en attendant d'ouvrir les carbus pour voir s'il n'y a pas une saloperie qui coince le pointeau, c'est une autre explication possible...
Pour ce coup, et surtout par rapport à mes petits camarades, je vote pour la bouteille à moitié pleine... et j'ai entrevu un gros potentiel.
Il faut encore fiabiliser et découvrir (enfin) la partie cycle...