Première course que je finis cette saison… Rien que pour ça, ça valait le déplacement….
Et je suis d’accord avec mon petit camarade, LEDENON, c’est Bô !
D’abord, le Gard, Nîmes, Uzès… c’est qd même autre chose que la Sartre ou Tremblay…
Ensuite, ce circuit, c’est Luna park : on monte (14%, qd même…), on descend, les virages sont aveugles et on se jette (enfin, façon de parler…, n’est ce pas Teuf ?) dans des descentes qui annoncent des freinages de trappeur…
Pour aller vite, grosses
corones exigées..
Bref, arrivée vendredi matin avec le cadre d’un coté, et le moteur de l’autre.
JLS l’avait soigneusement remonté avec des cylindres « stocks » trouvés aux Us dans une cave où ils devaient trainer depuis l’arrivée de Christophe Colomb, remis en état avant rodage… Merci à lui.
Premier défi, remettre le moulbif avant midi, heure de la 1è séance.
On y parvient (JLS s’occupant quasiment de 3 motos en même temps), à l’arrache, mais plus de place sur la grille. Donc ticket pour la séance de l’AM.
Une seule séance pour découvrir le circuit, c’est court…
Bon, puisque j’ai du temps, je change la démultiplication ; et descend les gicleurs de 10 pts… et au moment de démarrer, le moteur ne tourne que sur une patte : énervement, on pense à un chiffon resté dans le pot, on démonte, l’heure tourne, on remonte, rien n’y fait, la séance part sans moi…
Je commence à envisager mon retour sur Paris le soir même et me promettant d’égorger le chat noir qui me poursuit depuis le début de la saison…
Retour de JLS et des autres, on prend le temps (enfin, lui, surtout !) de regarder : durite de mise à l’air libre de la cuve de carbu pincée… C’est ballot !
Donc, il va falloir attaquer les essais chrono tout en découvrant le circuit et la moto, car depuis qu’elle est sortie de l’atelier, je n’ai finalement couru qu’une seule manche à MC… Mieux vaut pas trop cogiter, c’est pas bon pour le moral !
Bon, c’est vite oublié entre le cassoulet de l’un, le floch de l’autre et le jambonneau du troisième, le tout, consommé sous les étoiles de la nuit Provençale…
Samedi matin, essais : Au secourrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrs.
Où suis-je, ou vais-je, dans quel état j'erre ?? Je trouve une roue qui me sert de guide et je reste prudemment derrière, en me disant en mon fort intérieur, que s’il freine c’est qu’il y a sans doute un virage quelque part… Et en général, c’était vrai !
Je me retrouve qualifié en 6è ligne à coté d’Elodie Rochefort, avec un temps de 1’56, presque inespéré.
Dimanche matin, alors qu’il faisait presque caniculaire vendredi et samedi, le ciel menace. Les invocations désespérées de Vincent auraient elles été entendues ?
1ère manche : bon départ, trop bon, même car je passe assez rapidement la plupart des pilotes qualifiés dans les mêmes temps que moi.
Comme je n’arrive pas à accrocher ceux qui sont aux alentours d’1’50 et je me retrouve seul et… complémentent perdu.
Oui, je sais sur un circuit cela peut paraître étrange, mais au guidon, encore plus !
On avait fait le tour du circuit à pied avec JLS, Alexis et quelques autres, et je ne reconnaissais plus gd chose…
Bref, je me fais redoubler par une grosse poignée de 5/6 concurrents que j’essaie de suivre « prudemment » quand je vois un drapeau jaune.
Vous savez, l’histoire du regard (j’explique, si vous regardez un obstacle, vous y allez droit dessus), et bien, ça marche !!
Tout droit, juste à la limite des graviers et le temps de repartir, je me retrouve seul, et à partir de là, ma course devient du très grand n’importe quoi ! Une ducat qui me suivait dans le dernier tour (et qui m’a doublé) pensait même que j’étais en panne !!
Le moto gigote dans tous les sens, je freine bp trop tôt ou trop tard, je loupe mes rapports… C’est encore loin l’arrivée ??
Bref, 22è, temps à peine amélioré, mais finalement heureux d’avoir terminé, et sur mes roues !
2è Manche, bien décidé, cette fois à prendre le bon wagon et le suivre sagement tant que le tourniquet n’était pas assimilé… Et pour le coup, je m’y suis tenu… jusqu’au 6è/7è tour.
A partir de là, j’ai pris le commandement de notre petit groupe (les mêmes que le matin) après avoir passé une 750 qui nous bouchonnait un peu.
Je suis resté en bagarre avec 2 monos ducat, dont surtout un, le 104, qui m’ a fait un inter de fou au moment où je prenais la corde (
y avait un trou, qu’y m’a dit …) : c’est passé (de peu), c’était beau….
Malgré plein d’erreurs de traj et surtout de choix de rapport, et, pour être honnête, profitant d’une puissance supérieure de la 400 dans la montée, j’ai fini par décrocher mon petit groupe pour terminer à la 19è place, temps diminués de 4 secondes pleines, entre 6 et 9 des Classics 500.
Une fois de plus, les absents ont eu tort !
Grand merci à JLS, Jérôme, Alexis qui,à cause de notre SNCF nationale s'est cogné de descendre seul les motos, et les autres pour leur aide tout au long de ce WE.