NOGARO
La découverte d’un circuit sur piste humide ce n’est pas facile !
La piste glisse comme un escargot dans sa coquille, un air de Nougaro dans la tête, beaucoup
d’eau dans les verres, le bruit des grenouilles au loin et l’intérieur de ma tente bien sec, le bonheur !
Vendredi c’est la découverte de la piste avec Vincent en ouvreur, c’est chaud et j’avais travaillé le plan du circuit avec une mauvaise ligne de départ, je pige rien ! Après les deux séries Vincent me fait « non » de la tête « ce n’est pas comme ça que tu vas faire un temps demain ! »
Le demain, donc samedi !
Petite casquette plombée au réveil, normal !
Démultiplication, carburation, charge de la batterie, pression des pneus, c’est les qualifs !
5 ou 6 tours pitoyables puis je trouve un semblant de trajectoire dans les derniers tours, ça glisse et frotte mais je termine 9 sur la ligne et second des 350 après Perreau.
Dimanche 8h10, départ en pré grille, 8h30 course, orage oh désespoir ! Bref, bottes déjà pleines bien avant le départ, ça baigne !
Un départ comme à la parade
, de la 9 je suis devant dans le premier gauche et fais 3 tours en tête avec ce bon moteur et une démul bien adaptée.
Après c’est moins facile, je glisse de plus en plus de l’arrière dans toutes les sorties de courbes, à gauche, à droite, une crevaison ?
Je garde un semblant de rythme, Leroy me passe avec son avion puis Perreau reste dans ma roue pendant quelques tours. Il doit bien voir que j’ai un problème, il me passe à son tour et impossible de me refaire sans tomber. Il gagnera celle-là, je termine 3 de la course et 2 des 350.
Nota : bac à huile plein d’eau (j’ai gardé les bouchons) c’est certainement ça car je n’ai rien trouvé d’autre ?
Course 2 sur le sec
A la fin du tour de formation Perreau retourne dans la voie des stands ?
Départ plus que raisonnable (pour une fois) avec une première courbe en bagarre et des pilotes qui me bloquent au point de corde puis me lâchent dans la ligne droite. Je garde le contact sur les freins et dans les enchainements rapides.
Les tours se suivent et se ressemblent, la Pailletée chante parfaitement et je cherche Vincent du regard sans le trouver à ma poursuite
Petite surprise à 6 ou 7 tours de l'arrivée, Guerry me fait le freinage en bout de ligne droite. Je ne l’avais pas vu venir celui-là ! Il cravache bien fort son OSSA.
Toujours volontaire je lui emboite le pas et le passe sur les freins deux courbes plus loin. Il me cherche pendant 3 ou 4 tours avec des attaques pas toujours très raisonnables puis je me fâche et le lâche dans le dernier tour pour passer le drapeau à damier
Tour de décélération et je remarque que le pilote devant moi roule encore bien vite, je me retourne, Guerry est dans ma roue à l’escargot ???? Il ne lâche pas l’affaire, je me suis trompé de tour
Le commissaire de course à la charge du drapeau serait’ il un fantaisiste ou une ex-majorette sur le retour ?
Bref, en plein questionnement interne l’OSSA ex PQ (humour) me passe au freinage du bout de ligne droite et semble penser qu’il nous reste encore ce tour !
Ma machine me dit « double ! » et comme je suis bien élevé
Je suis de retour dans sa roue pour le droite-gauche avant la ligne d’arrivée, mais pas sur sa trajectoire qui me ferme les portes depuis un moment, la mienne propose de passer la puissance plus tôt dans le gauche, j’ouvre, la Pailletée fait le reste et gagne la course des 350 sur la ligne et remporte la première place 350 Vintage.
Voilà pour nous