Flat twin à plat

Anecdote.
C'était en 1971. Que le temps passe vite. J'avais rendez-vous avec une bonne copine vers Dijon. J'enquille donc l'autoroute
à vitesse raisonnable, un petit 130.
A cette époque pas de radar flascheur. Mis à part quelques barbecues visibles de loin et pas très fiable, on était libre d'essorer la poignée à volonté. Enfin surtout la volonté du moteur.
qu'est-ce qui m'a pris à ce moment, je ne sais. Surement trop pressé que j'étais d'aller mettre l'andouillette au four, j'ai remis du gaz. L'aiguille flirtait au alentours des 160. Certes , pas un foudre de guerre ma BMW R 69 S.
Environ 50 bornes à ce régime, un bruit suspect se fit entendre du côté droit. Puis de plus en plus présent. Le temps de me dire qu'un petit arrêt de contrôle s'imposait, ce pauvre flat s'est assis d'un seul coup.
Ce que vous voyez sur la photo, c'est la tête de soupape d'échappement. Fin du voyage.
Je me suis traîné lamentablement sur une patte jusqu'à la première sortie. Puis, arrêt chez un petit garagiste sympa qui m'a volontier prêté ses outils afin de constater les dégats.
Culasse HS. Piston, trou béant au centre. Cylindre pas mieux. Il ne me réstait que 100 kms pour pouvoir rejoindre
" le four".
Je ne dispose que du week end , ça risque de faire court. Et pas question de laisser ma moto ici.
Coup de fil à la copine pour lui dire de baisser le thermostat sur zéro. Puis coup de fil à mon père pour qu'il me trouve les pièces en urgence et me les envoie.
Bilan de ce sympatique week end: 2 nuitées à l'hôtel + réparation du flat.
Retour au bercail sous une pluie battante, la bourse à plat et les bourses pleines.
Ha!!! ça en fait de bons souvenirs tout ça.

c'est bien les histoires!
premier réflexe
-"Flat twin à plat"
ça! c'est un pléonasme !
ensuite je lis
à la fin: " la bourse à plat et les bourses pleines"
j'ai compris le jeu de mot ! et j'apprécie l'humour

On trouve de tout dans les bourses

J'ose à peine vous le dire, j'ai changé mon four la semaine dernière, véridique, problème de thermostat justement, mais c'est mon épouse qu'a insisté je vous jure, moi je voulais pas, il n'avait que 23 ans

c'est marrant, suivant les région on fais coulisser l'endouillette dans la frisée
et pis, un Beheme, ça peux rentrer sur une patte

bjr

ben voilà il est rentré sur une patte et sur la béquille

gil

Heureuse époque où il y avait des réparations au bord de la route, parce que :
- la plupart des utilisateurs savaient mécaniquer ;
- il n'y avait pas une avalanche de modèles en cours, du coup les concess' avaient les pièces en stock.

Ce que je ne regrette pas de cette époque : la fiabilité douteuse des motos. Aujourd'hui, ça marche ... jusqu'à ce que tu prennes irrémédiablement tout dans la tête. Heureusement, depuis on a inventé les assistances liées aux contrats d'assurance.

L'avantage, c'est que l'on avait toujours quelque chose à raconter le vendredi soir à la Bastille. Comme disait un ancien pote : je passe plus de temps avec ma moto qu'avec ma femme pour deux raisons.
Je peux la chevaucher quand j'en ai envie et elle n'a jamais mal à la tête.

[/quote]

Tu pense qu'elle n'avait pas mal à la tête ce jour là !!!!!

si , si ... Gravement. hé hé !!!!! Mais d'habitude on le sait avant.

mais dis-donc la bonne copine de Dijon , elle faisait pas de la moto
ça me dit quelque chose

bon allez dialmax, c'est cadeau ... je te la laisse celle-là

ça alors!!! Si, elle avait une 450 honda. Je comprends maintenant , jean françois, pourquoi elle m'a répondu que ce n'était plus la peine de baisser le thermostat.

euuuuh! c'est comment déjà ?
vinaigrette? mayonnaise?

à non motarde de Dijon !

Wouahhhhhh!!!!
Ha! Dialmax, si tu existais pas. Une véritable machine à remonter le moral.

si j'ai bien tout compris, à l'époque, t'a failli faire coulisser l'andouillette dans la motarde de dijon,
heureusement que la soupape a pété sinon t'étais mou d'landouillette , bon allez
maintenant t'es initié

Yés man. complètement.