Lèchefrite

Chacun a remis sa tournée d'apéro à midi !!!! non ? c'est pas une BM c'est toujours la même MF !!!!!!

Mon père nous faisait égouter les bidons d'huile ;

Ca fait des histoires à raconter car à ces époques on se démerdait, un bout de fil de fer récupéré sur une cloture, les bouts de fer à béton pour remplacer les piquets de tente oubliés! etc

chez moi, l'huile de vidange de mon 500 SR était récupérée, filtrée dans un filtre à café placé au fond de l'entonnoir et je m'en servais pour faire le niveau de la R16, qui avait tendance à en consommer un peu plus que de raison...

Houp, !!!!! C'est un flat quoi .

cacajou a écrit:

Pourquoi tant de questions ? Il suffit de ne pas mettre d'huile dans le moteur.

Ah oui !
Il suffirait alors de mettre un bac qui peut contenir rien (ce qui est différent de : « un bac qui ne peut rien contenir »).
Faut que je voie si ça se trouve dans le commerce, ça, ou s'il faut le faire faire sur mesure.

cacajou a écrit:

En voyant cette BM

Tu t'es encore trompé de lunettes, cacajou.

cacajou a écrit:

J'ouvre le bidon et je l'accroche sous le moteur

C'est donc toi qui es à l'origine de la lèchefrite pour moto ! ! !

O.

donc, pour faire simple, on accroche un bidon de 2 litres vide en dessous du berlingot et c'est bonnard...
pour quand il pleut, on enlève le bouchon...

et pour les carters secs, faut le mettre sous le réservoir d'huile ???

Notre langue est d'une précision sans pareil dans certain cas de figure !!! Le carter sec ! ça peut lui arriver!!!!! En usage normal il a moins d'huile que le réservoir mais il peut en avoir plus et voir toute !!!!!! Donc on pourrait imaginer placer le bac sous le réservoir mais il y a peu de chance qu'une bielle le traverse !!!! quoique , un copain a eu une bielle qui est sortie par le carter moteur et a été se loger dans le phare de sa 304 S !!!!!!il voulait obliger la 304 a prendre autant de tour que sa CB 750 !!!!!!

La conso de la R16 me rappel un copain dont l'AUDI 80 était tellement lessivée qu'il avait attaché un bidon de 2l avec le reniflard qui arrivait dedans et il remettais l'huile dans le moteur!

Bentou a écrit:

donc, pour faire simple, on accroche un bidon de 2 litres vide en dessous du berlingot et c'est bonnard...
pour quand il pleut, on enlève le bouchon...

DIALMAX a écrit:

Notre langue est d'une précision sans pareil dans certain cas de figure

En usant de cette précision :
- dans le domaine qui nous intéresse, c'est-à-dire quand il ne s'agit pas de godasses, selon les dictionnaires courants (Larousse, Mediadico...), le mot « sabot » désigne une plaque, une garniture... mais il ne désigne pas un bac.
- « récupérateur d'huile » : ne donne aucune précision sur la manière de récupérer (il pourrait éventuellement s'agir d'ouvrir le bouchon de vidange dans le stand, et de récupérer l'huile dans le récupérateur !).

En définitive, en prenant le règlement à la lettre, il suffit qu'il y ait un bidon (même pas découpé pour en faire un bac - et pas nécessairement vide, d'ailleurs) attaché sous le moteur, que ce bidon soit fermé par temps sec, et sans bouchon par temps de pluie.

Les gens qui ont le pouvoir d'imposer des règles ont aussi, à mon avis, le devoir de faire attention à la précision de notre langue.

O.

Bon, admettons.
Il pleut. Il y a une fuite d'huile. Le bidon n'a pas de bouchon. Donc l'eau et l'huile vont souiller la piste. A moins que je marque un temps d'arrêt de quelques minutes.
L'eau étant plus lourde que l'huile, elle va s'évacuer en priorité. Mais !!! elle devient quoi l'huile qui est au dessus de l'eau ?
Il faut vite que je roule de nouveau sous la pluie pour remettre de l'eau dans mon bidon afin que l'huile ne tombe pas au fond.

Tu rempli le lèche frite en explosant le moulin, tu t'arrête pose ton casque et fier de toi du déclare:
- Lèche bien descendu ?

Au début, la lèchefrite, ça part d'un très bon sentiment : éviter qu'il y ait de l'huile sur la piste.
Ça ressemble comme deux gouttes d'huile au très bon sentiment du départ de l'éthylotest : éviter qu'il y ait de l'alcool sur la route.

Mais, au moment de mettre les sentiments en forme, les deux partent en quenouille (non, ce n'est pas une coquille), et ça donne des règlements dont les inintelligences se ressemblent comme deux gouttes d'alcool.

Que ce soit le sabot qui n'est là que pour faire acte de présence en n'ayant que peu de chances de recueillir un jour un peu d'huile, ou le pipeau qu'il faut laisser inutilisé sans jamais lui souffler d'alcool, ça se ressemble comme les gouttes d'eau qui se mettent dans le sabot les jours de pluie et celles qu'on devrait mettre dans son vin quand on atteint l'âge de commencer à fermer un peu sa gueule.

Ce que je ne saurais faire.

O.

quand on atteint l'âge de commencer à fermer un peu sa gueule.

Ce que je ne saurais faire.

Tant mieux , ça met du piment dans tes messages.

Quand on a pris l'habitude de l'ouvrir c'est difficile de la fermer!!!!

J'ai un ami qui ralait jamais, je lui disais toujours mais gueule, ne te laisse pas faire! Il a la retraite depuis 3 ans je ne le reconnais pas à tel point que je lui dis mais c'est pas possible t'est infernal!!!!! Il se rattrape!! c'est trop tard!

Disons qu'il y a un juste milieu.
J'avais un mécano qui râlait du matin au soir. Sauf le vendredi à partir de 17 heures. C'est fatiguant.
Il y a une différence entre exprimer son mécontentement quand la goutte fait déborder le vase, et râler pour la couleur du ciel .

Raleur oui, je serais mal placé pour critiquer! mais pas pour n'importe quoi ça c'est énervant, ton mécano, s'occupait-il des lèche frite ? sinon c'était peut-être un chef litre !

Le plus marrant, après qu'il m'est bien cassé les C.........es pendant 20 ans , Il est devenu chef.
Avec moi , c'était : Il n'y a qu'à ..... Faut qu'on..... c'était le grand "Ya ka , faucon. "
Maintenant , ce serait plutôt : je vais voir ce que je peux faire . sous entendu , Il va falloir que j'arrive à convaincre un mécano de s'occuper de cette galère.
Je me marre.

Bon, puisque c'est permis de râler, je continue.

Il me semble que, au problème posé par l'obligation de mettre un truc sous le moteur, les pistards apportent la solution en mettant un truc sous le moteur, sans se poser la question de son utilité autre que celle de ne pas être refoulés au contrôle de piste.
En tous cas, pour ma part, c'est ce que j'ai fait.
Les seules questions que je me suis posées consistaient à rendre le bac aussi peu visible que possible de façon à satisfaire un caprice souhait de mon petit pilote.

Mais le temps ayant un peu passé, je me demande maintenant s'il ne pourrait pas y avoir mieux comme réponse.

Quoi et comment faire pour résoudre le problème des fuites d'huile ?

Et d'abord, quel est vraiment le problème des fuites d'huile ?

- Monche a donné le cas du joint spi de sélecteur ;
- Cacajou : une fuite entre moteur et boîte ;
- DIALMAX : une bielle qui est sortie par le carter moteur.

Si on arrivait à connaître les incidents (leur fréquence, leur gravité, leurs conséquences...), on pourrait peut-être faire avancer le schmili...bili... la lèchefrite.

C'est un appel à témoignages que je lance.

O.

Cherche pas . Ne va pas t'en faire un film. Quoique je ne connaisse pas ce réalisateur .
Tu as vu le film d''Huile ?
Heu !!! Non .
Ce règlement doit daté de l'époque ou il n'y avait que des anglaises sur la piste.

Chercher à comprendre, c'est commencer à désobéir...

Militairement parlant :
Quand vous aurez compris qu'il n'y a rien à comprendre, vous aurez tout compris .

Bentou a écrit:

Chercher à comprendre, c'est commencer à désobéir...

Aie! donc j'ai beaucoup désobéi ?

Je n'ai aucun mal à obéir si je comprends pourquoi il faut obéir, et même quand je n'approuve pas la raison.
Mais il faut, au moins, que je connaisse cette raison.

L'obligation du récupérateur d'huile n'est pas aussi vieille que le dit cacajou.
Elle n'est arrivée que récemment dans les manifestations d'anciennes.
Pour le moment, elle n'est respectée que dans la mesure où peut être respectée une règle mal faite, mais on sent bien que les organisateurs de manifestations deviennent insistants sur le sujet.

O.

C'était de l'humour
Quoique j'ai très bien connu Jean Pierre Galetier ( 1968) qui avait un bac sous sa manx quand il montait la cote Lapize. Ou alors c'était pour pisser , car il consommait plus que la moto.

L'obligation du récupérateur d'huile n'est pas aussi vieille que le dit cacajou.

Il y aurait une autre solution ce serait de faire communiquer le bac directement avec les échappements, l'huile serait brûlée et fournirait un appoint de puissance en procurant une post combustion!