La vraie vie, des fois, c'est moins bien que dans les rêves...
Des semaines qu'il fait beau, et paf, le ciel qui nous tombe sur la tête juste le jour J.
On y allait tous de montrer le bulletin météo que l'on avait pioché sur ternet le matin même, y avait ceux qui consultaient les smartphones en direct-live, y avait pas un bulletin qui concordait.
Enfin si, dans tous les cas c'était pas fameux, ca allait de pluie par averses dans la soirée, à orages dantesques dans la journée.
Arrivé sur place, je me fritte un peu avec les commissaires techniques, qui après des années de laxisme bon enfant (adapté surtout à la discipline, je ne comprends toujours pas que le règlement soit exactement le même que celui de vitesse) se mettent à appliquer le règlement à la lettre.
Faut démonter la béquille, mettre des protège-carters,Mes bécanes qui étaient à 96 db se mettent à faire plus de 100, etc...ca commence à me gonfler sévère...
Mais bon, la soirée est comme d'habitude un régal de partage et de bonne humeur.
Y en a un qui passe son temps à monter les pneus pluie malgré qu'on lui montre les bulletins météo optimistes, il rétorque que "Faites pas chier" en nous montrant son i-phone annonciateur de catastrophe météorologique.
Alors? alors tout le monde avait raison.
Dans la nuit, il est tombé le déluge. Au réveil il pleuvait encore bien fort, si bien que je suis resté couché, en regardant de temps en temps les arrivants déballer le matériel sous la flotte.
Premier départ: je regarde les mecs partir se tremper. C'est pas chronométré, tout le monde roule au pas.
Deuxième départ: toujours en spectateur, je regarde encore les gars partir. cette fois-ci c'est chrono, y a des départs en glisse, qui font froid dans le dos. Quelques chutes me réconfortent dans mon choix de ne pas rouler.
Les potes me disent d'en faire au moins une, pour pouvoir rouler l'après-midi s'il fait beau (c'est obligatoire de rouler au moins une fois le matin pour faire la course l'après midi). Quand je lève les yeux et regarde le plafond d'un noir profond, je me dis que ca sert à rien de pourrir les bécanes.
Mais voilà, c'est le Sud...et à midi, les premiers rayons de soleil percent.
Il fait carrément chaud, en une demi heure la route est sèche
Putain, quel con, j'aurais du rouler ce matin!!!
Et là, mon Jeannot rappelle que le règlement prévoit pour les motos anciennes une dérogation qui supprime ce point du règlement, je peux donc monter l'après-midi avec le Pantah...
Multiprout considérée comme une moderne restera sur la béquille.
Encore merci à toi;)
Et ce fut du bonheur, de la bonne arsouille (je finis toujours dernier de ma catégorie, on ne se refait pas
), mais en prenant un pied pas possible.
Les dernières modifs apportées dans la semaine sur la carbu sont concluants, j'avais vu juste, elle tourne maintenant comme une horloge. Du bonheur.Au final je ne monte que deux fois sur les huit prévues, mais c'est pas grave, ce fut un bon WE.
Didier pète le scratch en anciennes, Jeannot, Fabrice gagnent leurs catégories.
Vava, comme toujours nous époustoufle.
Tout le monde s'est éclaté.
Un seul side en course, les vaillants Guzzistes de "La Boutique Italienne" qui sur une bête erreur frein de parking verront leur side tomber dans le fossé une dizaine de mètres en contre-bas.
Leur mine défaite faisait peine à voir, on avait mal pour eux.
Mais quand on les a vu arriver à 13h, après avoir réussi à récupérer l'atelage grace au camion d' un concurrent, tout le monde était content.
Et quelle émotion, quand tout les pilotes les ont applaudi à l'arrivée de la première monte de course. Un vrai moment motard!!
J'suis chaud pour Sospel.
, mais très dubitatif sur la tournure que prend la côte pour moi.
Entre les cotisations et engagements qui ne cessent d'augmenter, et les règlements qui sont de plus en plus stricts (ou du moins leur application), je commence vraiment à me dire que tout l'argent et le temps investis la-dedans sont mal payés en retour, par rapport aux autres sports que je pratique par ailleurs.