Promosport à LEDENON

6, 7, 8 et 9 avril 2017 : Promosport à LEDENON

MacPepR et Pierre (314R) courent en catégorie CB500.

Jeudi et vendredi : beau temps, essais libres.
MacPepR, qui connait bien le circuit, fait les 2 séances journalières prévues.
Pierre, qui a un peu de mal à faire connaissance avec ce circuit, y ajoute les séances d'essais de la catégorie 400.

Samedi matin : qualifications sous la pluie.
Pierre se qualifie un tout petit peu mieux que MacPepR.

Samedi après-midi : première manche.
Circuit mi-sec mi-mouillé.
Ça s'affole en pré-grille : changements de roues de dernière minute.
Les plaquettes se débinent, les entretoises chutent et rechutent, les tendeurs coincent... une CB500, ça ne se démonte-remonte pas comme une moto de GP !
Il y a des motos en pneus pluie, des motos en pneus lisses, et même deux motos avec un pneu pluie à l'avant et un pneu lisse à l'arrière.
Je n'ai pas vu de pilote partir avec un pneu en 8 autour des épaules pour le changer en cours de manche, mais c'est peut-être parce que je n'ai pas bien regardé.
MacPepR et Pierre partent tous les deux en pneus pluie.
MacPepR gagne quelques places et tourne bien toute la course, mais le circuit ayant finalement séché, ça lui coûtera le pneu arrière.
La moto de Pierre ratapouille et tourne moins bien : ça lui coûtera quelques places, mais il économisera ses pneus.
( https://anciennes-en-piste.motards.net/t7473-probleme-broutage-moteur-a-haut-regime-cb-500 )

Dimanche matin : pluie (et pas qu'un peu ! )

Dimanche 13 heures : circuit trempé.

Dimanche 14 heures : deuxième manche.
La pluie s'est arrêtée, le vent s'est levé, le circuit sèche.
Tous partent en pneus lisses.
Au tour de formation, MacPepR, en pneus lisses, neufs et froids, se fait une première chaleur.
Au tour de chauffe, il s'en fait une seconde.
Il décide de ne pas en tenter une troisième, et il rentre sagement au ping-car.
Pierre fait sa course, au rythme que veut bien prendre sa moto ratapouilleuse.

Pas de point pour nos deux forumeurs cette fois-ci.
La prochaine fois peut-être...

O.

@ MacPepR : désolés, nous ne t'avons pas trouvé pour te saluer avant de partir.

Merci pour ce CR .
Ahhhh ,,, P..... de flotte .
C'est bon pour les gastéropodes et Batraciens non motards
Il n'avait pas monté des anti parasites neuf le Pierre ?

La pluie, ce n'est pas si mal, à condition que le circuit soit bien mouillé : avec des pneus pluie (rainurés et qui "travaillent" à froid), ça tient très bien.

La galère, c'est le mélange sec-mouillé, quand il commence à pleuvoir ou quand le circuit commence à sécher, ou quand des portions sont sèches et d'autres humides...

Dans la première manche, une moto passant dans un virage (le premier du "triple gauche") sur une trajectoire mouillée, a glissé et est allée s'appuyer sur sa voisine passant sur du sec, et, comme celle-là a bien tenu, les deux ont fait une trentaine de mètres ensemble, les deux pilotes collés épaule contre épaule, les motos penchées et bien en travers, le tout à environ 130 km/h, et au milieu d'une demi-douzaine d'autres.
Le groupe s' est subitement élargi... et s'est miraculeusement reformé au second virage.

Sur le bord de piste, les papas des pilotes n'en menaient pas large...

O.

Pierre n'avait pas monté d'anti parasites neufs, sa moto tournait comme une montre jusque là. Elle n'a donné des signes de faiblesse qu'en cours de première journée.

Merci c'est passionnant, la prochaine fois il faut emmener un jet-ski !

J'entends toujours "les deux noms" "les deux noms" le deuxième c'est comment ?

Merci pour se début de compte rendu !!!!!!
Vivement les photos et notre tour

Lédenon, c'est magnifique. La 500 Cup, c'est sympa comme tout. Lédenon au mois de mars, ça va pas. J'en suis à ma cinq ou sixième expérience de la chose et deux fois sur trois on a eu des conditions de merde comme pour cette ouverture 2017. A grand regret mais avec réalisme, je pense que ce sera ma dernière tentative printanièro-gardoise.

olidelac a écrit:

...sa moto tournait comme une montre jusque là...  

Pas le bon sens pour Lédenon    

MacPepR, tu ne vas pas avoir le choix, il va falloir que tu viennes rouler à Pau.
C'est un circuit magnifique, c'est en juin, et tout le monde sait qu'à Pau, il ne pleut jamais.

C'est vrai que les qualifs à Lédenon sous le déluge sur une piste ultra glissante par 5°C, ça piquait.

Pau, je n'y suis allé qu'en spectateur, à différends moments de l'année. J'y ai toujours vu la pluie. Un local avec le béret sur la tête m'a expliqué que les nuages se forment au-dessus de la mer et viennent crever au pied des Pyrénées. En gros là où se trouve le circuit. Désolé, mais je suis très moyennement motivé pour me farcir 900 km aller, pour l'hypothétique possibilité de rouler dans de bonnes conditions sur un circuit exceptionnel. Et je ne disconviens pas du côté très intéressant de ce tracé.

Ton « local avec le béret », ça devait être un Basque, jaloux à cause de toute la pluie qui tombe chez lui, qui s'est fait passer pour un Béarnais !

Je l'ai déjà écrit quelque part dans ce forum, mais on ne le répètera jamais assez : à Pau, il fait beau !

(Pour preuve, l'article ci-dessous - qui n'a pas été écrit par des rigolos de « La Dépêche du Midi », mais par les gens sérieux de « Historia ».)


Bon, d'accord, je le reconnais, parfois, il pleut aussi un peu pendant la journée...

O.

J'ai fait une partie de mes études à Pau. J'ai appris beaucoup de trucs pendant cette période. Notamment d'avoir toujours un parapluie sur soi, même s'il fait grand soleil.

Il pleut à Pau c'est indéniable.

Mais bizarrement, j'y roule tous les ans depuis 2004. Il n'a fait un temps de m.... que l'année dernière pour le promosport (mais alors c'était du bon temps de m...., Lédenon cette année c'était de la gnognotte).

On a donc presque toujours eu du bol. Je touche du bois, j'espère que cette année il fera beau, car moi j'y vais

Pierre

CAROLE 27, 28, 29, 30 avril 2017
Je n'y étais pas : ce sera donc un CR succinct - je ne vais pas ouvrir un nouveau sujet pour ça.

MacPepR n'y était pas non plus.

Première course : Pierre préfère jouer dans le bac à sable.


Deuxième course : il finit 14e et marque 2 points (ce qui, en début de saison, représente déjà le double de tout ce qu'il a marqué la saison précédente : il progresse, le petit, il progresse...)

O.

Bravo Pierre
Mais à ton age aller faire joujou au sable, quand même

C'est cher les graviers.
Quand j'ai vu le prix à CastoMerlin j'ai préféré faire un tout droit pour en remplir gratuitement le bac à huile.

En réalité, j'ai appris que le liquide de frein, ça s'use, et quand c'est usé, ça bout. Le frein avant est très sollicité à Carole et à un moment (juste avant la photo), je n'en ai plus eu du tout - alors que je n'avais pas vraiment eu d'alerte avant. Sortie du bac, retour au stand pour vérifier que rien n'était abimé, reparti pour finir... 24ième à 2 tours.

La deuxième manche s'est mieux passée.

Mais Carole, c'est quand même spécial. Ce sont des courses par élimination. Le nombre d'accrochages et de chutes est monstrueux.
Finalement, il suffit de rester sur ses roues pour finir pas trop mal... mais ce n'est pas si facile.

Je fais un résumé complet prochainement

Pierre

Et puis mettre du liquide haute température

Bravo pour ces points acquis de haute lutte. Je confirme pour le liquide à changer assez fréquemment sur nos CB. J'ai aussi eu le coup mais sans l'évanouissement total qui t'a emmené faire des pâtés de sable.

Ce n'est pas que le liquide de frein suze citron s'use mais c'est un produit qui est avide d'eau donc petit à petit il se charge en eau et donc il bout à une température de plus en plus basse, toujours garnir avec du racing aux alentour de 300°, je sais que ça c'est amélioré avec les années mais au début des liquides racing 330° ils étaient plus sensibles à l'eau et il fallait les vidanger plus souvent, un an maxi, il faudrait le faire avec les autos aussi j'ai vu des nouveaux clients arriver en me demandant de changer le maître cylindre et à leurs surprise je ne changeait que le liquide de frein .

A croire que le côté hydrophile du liquide de frein devient plus coton avec la température. Sur les CB, on tire comme des ânes sur le levier de frein parce que l'étrier est un peu léger. Du coup, le liquide chauffe plus et se dégrade beaucoup plus vite. Quand on le sait, il suffit de faire du préventif. Mais avant de savoir, on ignore et l'apprentissage peut prendre le chemin du bac à graviers.

C'est aussi ce qu'on m'a dit !
On ne sait pas que c'est aussi sensible avant de l'avoir vécu une fois.
Moi, c'est fait. Maintenant, ce sera vidange fréquente !

Tu as raison Dialmax. J'ai regardé sur l'emballage de mon liquide, avec l'humidité, la température d'ébullition baisse de 130 °C... ça commence à faire !

Kawa en sortant les plaquettes métals, en 79 je crois, nous a été une bonne école, l'idée était une chauffe rapide des disques et plaquettes pour éliminer l'eau par temps de pluie, une bonne résistance aussi à la température sur gros freinage, le résultats était excellent par contre on étaient averti pour la qualité du liquide et son changement régulier et certains mécanos ont été piègés en écoutant pas les recommandations ou en ne les lisant pas, j'avais des échos par les techniciens ! Tout ceci m'ayant ouvert les yeux j'ai appliquer ces précautions même pour l'entretient des autos .

Et pour ceux qui, comme moi, ont voulu profiter de cette très rassurante amélioration du freinage sous la pluie sur les "anciens" freins, il fallait changer les pistons (d'étriers) pour des nouveaux avec absorbeur de calories avant de monter des plaquettes métal, sinon...