Promosport à Pau-Arnos

Salut à tous !

Le weekend dernier, dans la chaleur, s'est déroulé la quatrième course de l'année (et la troisième pour moi) à Pau-Arnos.

Sur le site, le résumé du weekend : http://pilotage-ingenierie-moto.blogspot.com/

J'ai une grosse barrière mentale sur les départs et les premiers tours. Il va falloir trouver une solution pour la faire sauter . Dommage car dans les derniers deux-tiers des courses, je suis vraiment bien dans le coup.

La prochaine pour moi : Le Mans, fin juillet, où on s'appliquera particulièrement à réussir le premier tiers de la course.

La suite au prochain épisode

chouette ton blog

Je te remercie

Merci Pierre pour ce beau CR et bravo pour ton analyse de la course et tes progrès réalisés depuis l'année passée
Le comparatif est sans appel, allez, un départ canon et tu gagnes 10 places !
Facile à dire n'est-ce pas ?

surtout être prudent... savoir rester HUMBLE... GAAAAZZZZZZZZZ

Merci Daniel.
Oui c'est facile à dire. Mais l'avantage, c'est que je pense que je n'ai besoin de rouler beaucoup pour améliorer ce point.
C'est "juste" une barrière mentale à faire sauter. Reste à trouver la manière de la faire sauter...

Ne serait-il pas judicieux de commencer la course (dans sa tête uniquement, bien sûr) dès la sortie de la pré-grille, au lieu de consacrer les 2 tours qui précédent le départ à se dégager des autres concurrents pour faire chauffer les peuneus (qui de toute façon sont déjà chauds) ou pour réviser les trajectoires idéales (celles qui ne seront jamais libres en course) ?

Ne serait-il pas préférable de se "coller" tout de suite aux autres et de les "attaquer", même si, pendant cette phase, ça ne doit être que par l'esprit ?

Ce serait une façon de reporter le départ au début de la phase gagnante.

O.

Ton compte-rendu est un modèle de synthèse et par rapport à un tas d'autres qui ne donnent pas envie de les lire jusqu'au bout, je m'autorise à dire bravo. " il faut que je trouve une solution mentale pour réduire mon appréhension lors des départs" dis-tu. Tout est là, dans ta tête.
Il me semble qu'il faut distinguer deux moments : le départ en lui-même et les premiers virages, surtout le premier d'ailleurs.
L'accélération en ligne droite à l'extinction du feu rouge n'est qu'une question de gestion de l'embrayage. Il faut s'entraîner, mettre au point une procédure et oublier le prix des disques d'embrayage lorsque tu l'appliques.
Le premier virage, c'est autre chose. La proximité des autres pilotes invite à la prudence. Je t'avais donné une indication à Nogaro l'an passé. Je te la renouvelle. Pour te rassurer, dis toi bien que ce premier virage après le départ, tu l'abordes bien moins vite que tu ne le feras en course.
A te croiser pour en parler.

OUAIS, d'accord,
"L'accélération en ligne droite à l'extinction du feu rouge n'est qu'une question de gestion de l'embrayage. Il faut s'entraîner, mettre au point une procédure et oublier le prix des disques d'embrayage lorsque tu l'appliques."

S'entraîner tout est la, dans la mesure du possible le faire à chaque occasion en dehors des courses, je sais je sais aujourd'hui c'est pas facile sur la route mais sur une petite tranquille dans la campagne, ce prendre un repère quelconque, se dire quand la feuille bouge, ou arrive par terre le feu s'éteint, se répéter avant ce que tu dois faire, relâcher l'embrayage mais juste ce qu'il faut les gaz aussi , à peine le feu (ou la feuille ou autre chose) bouge je relâche; en m^me temps il faut voir le feu mais la piste devant avec les autres, il ne faut pas que tes yeux aillent de l'un à l'autre tu perd du temps, le départ c'est presque le moment ou le cerveau doit penser être concentré au maxi pour accomplir les gestes et décisions à prendre, lui il est déjà à fond donc je le redis se les répéter pendant que l'instant arrive; le ratage de mon départ à la première course avec mon 50 m'avait tellement contrarié que je m'étais juré que ça ne m'arriverais plus ! Chaque feu tricolore, stop, tout était prétexte, m^me en kart ils ne m'ont plus eu ! Aujourd'hui ça m'énerve car au feu avec l'auto je ne peux plus alors il m'arrive de caler, j'ai l'air con !!!! quand je peux je le fait alors Josette me dis qu'elle mouche t'a piqué !
Avec la CB500 tu peux pas trouver une petite route de campagne pour t'entraîner ?

Je suis d'accord!
Les premiers mètres c'est mécanique. J'y arrive beaucoup mieux que l'année dernière. Comme le dit Dialmax, je me suis entraîné et ça part bien.
Au feu rouge, avec mon fidèle Jumpy, j'ai essayé à chaque feu rouge de réagir vite. J'en suis venu à ne plus regarder le feu mais au loin, là où je veux aller. Ca marche bien. J'ai ajouté à ça de l'entraînement avec la moto, et ça marche.

Ce qui pèche, c'est les premiers virages, le premier en particulier. J'applique à la lettre le conseil que MacPepR m'a donné l'année dernière (pas évident à Pau avec le pif paf) et je le trouve très bien. mais si ça ne m'enlève pas complètement l'appréhension.

Je réagis comme sur une route bien chargée de parisiens nerveux où tout le monde roule vite et essaie de se doubler : je ralentis et je prends mes distances. Excellent sur la route du boulot pour éviter le carton. Moins bon quand il s'agit d'une course.

J'en ai discuté tout à l'heure avec Papa, et il a pensé que ca devait être la même appréhension que les cyclistes lors d'un sprint.

Du coup, faut-il se concentrer sur une moto à 2 lignes devant, ne plus la quitter des yeux et essayer de la bouffer ? Ou au contraire essayer de ne pas (trop) regarder ce que font les autres et se concentrer sur sa vitesse ?
Ou juste appréhender moins en se disant que si on est plus lent au premier virage, ce n'est pas forcément plus sécurisant ?

J'ai aussi eu le conseil d'un ami qui m'a dit de m'arracher plus au qualif, de sorte à avoir moins de monde devant moi au départ, donc de voir moins de monde, et donc d'appréhender moins. Ca a marché pour lui apparemment, mais ca me satisfait moyennement car ça ne résout pas le problème de fond.

Je vais y réfléchir dans mon sommeil 😊

Bonne nuit à tous !

314R a écrit:

.../...
Ou juste appréhender moins en se disant que si on est plus lent au premier virage, ce n'est pas forcément plus sécurisant ?

J'ai aussi eu le conseil d'un ami qui m'a dit de m'arracher plus au qualif, de sorte à avoir moins de monde devant moi au départ, donc de voir moins de monde, .../...

Tiens donc, je n'avais jamais vu ça ainsi. Mais fondamentalement, il est évident que si tu ne veux pas prendre de gros risques, tu choisis le bilboquet dans ton canapé. Objectivement, se retrouver au milieu d'une telle meute est un danger réel et l'aborder encore moins vite que les autres ne changera pas grand chose à l'affaire. Nuançons ce tableau apocalyptique en disant qu'il ne faut pas faire n'importe quoi en allant soi-même provoquer la chute.
Quant à ce que dit ton ami, c'est rigoureusement vrai. Moins il y a de monde devant, plus tu évites qu'un maladroit se bourre sous tes roues. Les cyclistes raisonnent à l'identique pour ce que j'ai pu en voir. Plus tu es devant, moins il y a de danger. Voir comment les équipes de costauds protègent leur leader à l'avant du peloton.