Ce té appartient à une mamie, une Honda CB 750. Là, il est en deux épisodes et il a été demandé de faire une synthèse.
Polissage des zones à souder avant d’entamer quoi que se soit.
Mise en place des morceaux, plus simple qu’un puzzle il n’y a que deux pièces. Sous la pince-étau, un rond d’alu du même diamètre que le tube de fourche.
Le but est de réaliser une soudure solide, c’est-à-dire dans toute l’épaisseur du métal. La ligne de fracture est travaillée à la disqueuse en réalisant de gros chanfreins. Ainsi, la soudure démarrera depuis le milieu du métal.
Soudure extérieure réalisée.
A l’intérieur, la soudure n’a pas pénétré et c’est normal. La faille reste et le té ne demanderait qu’à recasser.
Même méthode que pour la première soudure, on creuse. Dans le cas présent, on part en profondeur jusqu’à rejoindre la soudure déjà effectuée par l’extérieur.
Soudure intérieure finie, elle démarre contre sa copine extérieure et elles ne forment plus qu’une. Comme le faisait le métal coulé par M. Honda il y a plus de quarante ans. C’était la séquence nostalgie !
Usinage des inévitables excédents de soudure, d’abord sur le dessus de l’anneau.
Puis sur le dessous
Enfin, à l’intérieur de l’anneau pour le rendre bien circulaire à son propriétaire.
L’extérieur qui lui ne relève pas d’une cote précise est fait à la main, laquelle a tenu une disqueuse. Votre esprit malin aura remarqué qu’au moment de la photo, une main tient le té et ce qui ne se voit pas : l’autre main tient l’appareil photo.