Promosport 2018 à Carole

A la demande générale de Sandro dans un autre sujet, voici, directement pompé dans le site Promosport, le compte rendu des courses des 500 à Carole :
(le dénommé "Pierre VOLPATTI" est "3,,14 R" dans ce forum)


"Ce week-end du 5 et 6 mai, le soleil était de la partie pour la deuxième étape des Coupes de France Promosport. Sous l’égide de la Fédération Française de Motocyclisme, Motors Events a permis aux pilotes de s’exprimer sur l’asphalte du Circuit Carole ! Venu en nombre, le public francilien a pu apprécier le spectacle offert par l’ensemble des acteurs de chaque catégorie.

PROMO 500 CUP

COURSE 1 : TRUEB TRIOMPHE, MEUNIER IMPRESSIONNE

Excellent départ de Lucas MEUNIER (Honda) pour cette première course de l’après-midi, il entraine dans sa roue Samuel TRUEB (Honda) qui semble parfaitement analyser les trajectoires de son adversaire…en sera-t-il de même en fin de course ? Willem ZIMMERMANN (Honda), Johan WANG-CHANG (Honda) et Pierre VOLPATTI (Honda) tentent, difficilement, de suivre le rythme imposé par les 2 leaders.

TRUEB finit par « faire les freins » à son adversaire au virage de l’Hôtel et prend la tête des opérations pour aller chercher une troisième victoire d’affilée depuis le début de la saison ! MEUNIER maintient le rythme effréné imposé par le pilote suisse mais il part à la faute au 6ème tour et reprend la piste en dixième position. La suite de sa course s’annonce compliquée mais le pilote n°99 est rempli de détermination, il entame une belle remontée pour aller chercher la dernière marche du podium. ZIMMERMANN profite des déboires de MEUNIER pour s’illustrer au second rang après une course régulière.

Suite à une belle passe d’armes, WANG-CHANG s’octroie la 4ème place avec seulement 0,001 seconde d’avance sur VOLPATTI qui complète le top 5. Place à la revanche en seconde manche ?

COURSE 2 : QUI SERA EN MESURE DE STOPPER TRUEB ?

Lors de la seconde course, Samuel TRUEB (Honda) s’empare directement des commandes. Willem ZIMMERMANN (Honda), second, tente de suivre le rythme en vain. Le pilote de la Honda n°94 sort très rapidement du classement après une chute et laisse le champ libre à TRUEB. Rien ni personne n’est en mesure de le perturber, il s’impose avec près de 20 secondes d’avance.

Derrière l’homme de tête, un groupe de 5 pilotes se met en chasse sous le contrôle de Lucas MEUNIER (Honda) qui prend le meilleur sur Baptiste VAUCHER (Honda), 3ème et Johan WANG-CHANG (Honda), 4ème ! Nicolas MAINCENT (Honda) et Pierre VOLPATTI (Honda) ferment le groupe.

La bataille très disputée pour la 2ème place est remportée par MEUNIER. WANG-CHANG marque le pas et rétrograde au fil des tours contrairement à MAINCENT, auteur d’une belle remontée jusqu’à la 3ème position. Il relègue VAUCHER au pied du podium

Revenu depuis la 14ème position sur la grille de départ, Florian BARNIER (Honda) parvient à se hisser au 6ème rang à quelques longueurs de VOLPATTI qui conserve la 5ème position tandis que WANG-CHANG termine 7ème.

Au classement provisioire, Samuel TRUEB prend 103 points sur 104 possibles et devance Lucas MEUNIER (66 points) et Johan WANG-CHANG (40 points)."


Observations plus personnelles et photos suivront.

O.

Des photos et le cr de Pierre : http://pilotage-ingenierie-moto.blogspot.fr/

Mon cr suit.

O.

La preuve qu'un cerveau dérouillé et qu'on sait se servir permet d'avancer, c'est très bien d'avoir jonglé avec la démultiplication, tenir compte de celle des autres pour dégrossir est utile pour gagner un peu de temps mais après il faut cogiter car les vitesse de passage et les sorties de virage joue un rôle important pour déterminer la bonne, j'en est usé de la salive avec les gars ! le pire c'était en cross pour leur faire comprendre que si il y avait autant de vitesses dans la BV c'était pour s'en servir !

Bien que Carole ne fasse pas partie des circuits qui m'ont été attribués (les circuits au sud de la Loire), cette année, c'est moi qui y ai fait l'assistance de mon petit pilote.

Arrivée chez lui jeudi soir après une heure de vol, une journée d'aéroport, et une centaine de fois au moins ce message plein de con sens entendu au micro : "Veuillez nous excuser pour ce retard dû à un cumul de retards".

Pierre a déjà passé le mercredi et le jeudi en essais libres.

Vendredi matin, départ pour Carole.
Une petite cinquantaine de kilomètres, une heure et demie de route ! Je conduis : je suis là pour faire tout ce qu'il m'est possible de faire pour éviter que le motard se déconcentre.

Journée du vendredi : passage au contrôle administratif, passage au contrôle de la moto, au contrôle de l'équipement (casque, combinaison, gants, bottes, dorsale…), préparation du chariot de pré-grille, changement des pneus (cette année, c'est PIRELLI qui vendange)…
La journée se passe en poussant le chariot d'un point à un autre, chargé de roues, de béquilles, de couvertures chauffantes… pendant que le pilote, lui, s'évertue à laisser de la gomme sur le circuit.

Vendredi soir, retour chez Pierre.
Je me mets au volant, mais je n'arrive pas à passer la marche arrière. Pierre essaye, sans plus de succès. Autour, les copains disent qu'il faudrait commencer à penser à changer le Jumpy (400 000 km au compteur, mais quand il l'a eu à 300 000, le compteur était débranché, donc certainement beaucoup plus de 400 000).
Les copains font office de marche arrière, et nous partons : deux heures de route ! Il paraît que c'est normal pour un vendredi soir en région parisienne (en d'autres lieux, pendant le même temps, on pourrait faire tout le tour du Comminges).
Arrivés dans la rue en impasse où il habite, nous profitons du dévers pour faire demi-tour et nous positionner pour repartir le lendemain matin.

Samedi matin : retour à Carole (trois petits quarts d'heure) et qualifications.

Samedi après-midi : première manche.
Chariot en pré-grille, mise en marche du groupe, mise en place des couvertures, tenir le pébroque sur le pilote (même si on n'a pas l'aspect d'une pom-pom), sortir les couvertures au signal, courir pour aller voir le départ, et là, quand on voit son rejeton au milieu de cette bande de furieux, se dire que si le Père Noël, au lieu de lui apporter une PW50 lui avait apporté une mallette de boules de pétanque, on n'en serait pas là, avec tout ce stress…

Samedi après-midi : il reste un peu de temps, nous décidons d'ausculter le Jumpy.
Démontage du filtre et de quelques babioles pour y voir plus clair. Pierre et quelques copains font cercle autour du capot.
Je me mets sur le siège et, du premier coup, je passe la marche arrière !

Moralité : quand on remplace le pommeau du levier de vitesses par une balle de tennis, et malgré des années de conduite sur ce véhicule, il faut quand même dessiner la grille des vitesses sur la balle : ça évitera, les jours de grande fatigue, d'aller chercher la vitesse du côté où elle n'est pas (et accessoirement de se faire f. de sa g.) !

Dimanche : seconde manche.

Lundi et mardi : quelques travaux dans la maison de Petitou.

Mercredi : retour à Toulouse (avion, retards…).

Prochaine mission : Pau à la fin juin (il y a Croix en Ternois entre temps, mais là, je ne suis pas "de service").

O.

Que de péripéties, mais bon le résultat est là, encore bravo à Pierre

Citroën ce n'est plus ce que c'était, au moins sur les 2 pattes la grille était peinte sur ce qui servait de tableau de bord ce qui permettait de remplacer le pommeau par n'importe quelle balle sans souci les jours de grosse fatigue